Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Marie-Lys et je suis étudiante en droit. J’ai quitté les Vignes en 2017, après y avoir passé trois années.
Après les Vignes, je suis partie au lycée Sainte-Marie de Neuilly. Ce ne fut pas tellement dépaysant car nous étions six élèves des Vignes à nous y retrouver. Témoin du changement de réforme, j’ai dû choisir des spécialités au moment de la Première, puis de la Terminale. Mes choix se sont portés sur la physique-chimie (que j’ai abandonnée), les mathématiques et l’HGGSP.
J’ai ensuite intégré la FACO, une petite faculté privée parisienne, dans le cadre d’un double diplôme droit-science politique. C’est un établissement à taille humaine dans lequel j’ai passé trois bonnes années.
Enfin, j’ai poursuivi en master, à l’université d’Orléans cette fois-ci. Mon Master 1 était consacré au droit public général. Je viens tout juste d’intégrer le Master 2 Droit et contentieux public de l’université d’Orléans.
Pourquoi as-tu choisi de t’orienter vers le droit, et plus particulièrement vers le contentieux public ?
Ca n’a pas été si simple, car jusqu’en terminale j’ai eu beaucoup de mal à savoir ce que je voulais faire. Le droit m’a intéressé car il est présent partout dans nos vies, il nous impacte tous et l’étudier permet de comprendre beaucoup de mécanismes (politiques, sociétaux, institutionnels…).
En master, j’ai rejoint le camp des publicistes, celui du droit public, des institutions, de l’État et de ses collectivités.
Je me spécialise, cette année, en contentieux public car j’apprécie la partie procédurale du droit public, celle qui concerne directement les litiges et leur règlement. C’est une matière très théorique car elle correspond à l’apprentissage des différentes règles de résolution de litiges dans tous les domaines du droit public (qui est très vaste !). Et pourtant, elle est aussi très concrète car l’application de ces règles a un impact direct sur nos vies.
Quelles sont tes ambitions professionnelles dans ce domaine ?
J’envisage de passer des concours de la fonction publique pour travailler dans la fonction publique territoriale. Peut-être, à l’avenir, passer celui de la magistrature.
Quel conseil donnerais-tu à une future étudiante qui voudrait réussir dans le domaine du droit public ?
Il faut, tout d’abord, être bien évidemment intéressé par le domaine, car ce sont des études qui exigent implication et curiosité. C’est aussi une formation qui demande persévérance et rigueur.
Il est toujours conseillé de faire des stages de fin d’année. Ils permettent de rendre les cours plus concrets et donnent une ouverture sur le monde professionnel qui nous attend.
Quelles compétences ou qualités développées aux Vignes te servent aujourd’hui dans tes études ou ta vie personnelle ?
Je retiens des cours très complets, qui nous ont permis d’accroître notre culture générale, toujours importante pour des études de droit.
Les professeurs attendaient de nous beaucoup de rigueur, ce qui est aussi très important dans la vie étudiante puis professionnelle.
Quel message souhaiterais-tu transmettre aux parents, notamment s’ils s’interrogent sur le statut hors contrat ?
Le statut hors contrat du collège n’est pas du tout un frein à la poursuite de la scolarité des jeunes. Ce statut, au contraire, doit être considéré comme un atout. C’est l’assurance de la qualité des professeurs et des cours qu’ils délivrent avec passion.