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 Le collège les Vignes a pour objectif de faire grandir les élèves qu’il accueille et de développer leur caractère et leur propre excellence. C’est ce que recherche Castille de Villaucourt, actuellement en classe de 5ème, qui nous parle de sa passion pour le ski en compétition et de ses motivations à donner le meilleur d’elle-même.

Comment as-tu débuté le ski ?

Ma famille est une grande passionnée de ce sport donc, très jeune, à l’âge de 2 ans, j’ai appris à descendre les pistes. J’ai tout de suite aimé cette discipline et c’est à 7 ans, que mes parents m’ont initiée au ski de compétition. Depuis, ce sport est resté ma grande passion.

 Quelles sont les différentes catégories existantes dans le ski de compétition ? Quel niveau faut-il avoir pour commencer ?

Plusieurs catégories existent et sont liées à l’âge. Vous avez : les microbes (9-10 ans), les poussines (11-12 ans) et les benjamines (13-14 ans). Actuellement, je suis dans la catégorie des poussines et l’année prochaine, je serai chez les benjamines.

Pour pouvoir faire de la compétition, il faut avoir au minimum sa flèche de bronze. Pour ma part, j’ai la flèche d’or.

 

Les compétitions sont-elles mixtes ?

Non, les garçons et les filles ne sont pas mélangés, car ils n’ont pas la même structure physique.

Peux-tu nous décrire un peu ta dernière compétition de ski ?

 Cette année, j’ai participé à la compétition de l’étoile d’or à Montgenèvre.

Je commence la journée à 7h30, en allant récupérer mon dossard, puis je pars faire une reconnaissance des pistes avec mon professeur particulier pour appréhender le premier parcours. Chaque catégorie a ses pistes qui lui sont propres.

Ensuite je m’échauffe avant de commencer la première épreuve : « le slalom géant ». Je dois réaliser mon meilleur temps. Pour m’encourager, je me parle à moi-même et reste très concentrée sur la piste. Plus rien d’autre ne compte autour. J’ai la « niaque » et prends beaucoup de plaisir. Le stress me pousse à faire de mon mieux et ne me paralyse pas. Au contraire, il me motive.

Grâce à mon bon classement (7e/133), j’ai pu accéder à la deuxième épreuve que l’on appelle  « les parallèles ». Il s’agit d’une course entre deux concurrentes. Les 4 gagnantes se qualifient pour le Coq d’Or, une autre compétition qui détermine le champion de France de sa catégorie. Cette fois-ci, je n’ai pas réussi à me qualifier pour le Coq d’Or qui est la grande compétition interclubs de ski. C’est ce qu’on appelle les championnats de France. J’ai déjà été qualifiée 2 fois pour cette épreuve les années précédentes. Malheureusement, les dates des dernières étaient soit pendant le COVID, soit la neige était mauvaise, donc la compétition n’avait pas pu avoir lieu.

Les épreuves que je viens de vous décrire ne sont pas les seules qui permettent de se qualifier pour les championnats de France. Il y a également ce qu’on appelle « le ski tour » que j’ai remporté plusieurs fois ou la « coupe des partenaires ».

Qu’est-ce que cela implique de faire de la compétition de ski, alors que tu habites en région parisienne ?

Il me faut être très disciplinée et organisée pour que mes devoirs soient faits en amont. En hiver, je vais à la montagne tous les week-ends. Je commence l’entraînement avec mon professeur à 9h15 puis j’ai une pause d’une heure pour le déjeuner et termine à la fermeture des pistes à 17h30. C’est très prenant.

Comment arrives-tu à te motiver pour faire autant de trajets tous les week-ends pendant l’hiver ?

J’aime énormément le ski. C’est une passion que je partage avec toute ma famille. Bien sûr, il m’arrive, comme toute personne, de ne pas avoir envie. Mais, dès que je chausse mes skis, c’est une autre histoire. Quand je suis sur les pistes, je suis dans mon élément et je sens que j’y arrive, contrairement à l’école où j’ai plus de difficultés.

Qu’est-ce que le ski t’apporte dans ton développement personnel ?

Chez moi, nous sommes tous dyslexiques. Mes parents m’ont tout de suite poussée dans le ski de compétition, car ils ont toujours voulu me montrer mes talents et m’aider à développer ma confiance en moi. Ils voient tout ce que je peux donner et préfèrent que je me concentre sur mes talents plutôt que de rester figer sur mes difficultés. Je les remercie de voir le meilleur de ce que je suis.

Quand je skie, je m’amuse énormément et je me sens chez moi à la station. Lorsque je suis au collège, je partage ma passion avec mes amies. Si, un week-end, une de mes amies m’invite, je me sens très libre de rester sur la région parisienne pour partager des moments avec elle. Bien évidemment, en hiver, le fait de faire de la compétition exige forcément quelques renoncements et beaucoup d’investissement.

Aimerais-tu poursuivre dans cette voie plus tard ?

 Oui, je souhaite en faire mon métier en devenant professeur de ski !

 En tant qu’élève du collège les Vignes, qu’aimes-tu ?

J’aime pouvoir aller à la messe en semaine et j’aime les cours, malgré ma dyslexie, car je me suis toujours sentie accompagnée et encouragée. J’ai, notamment, des aménagements mis en place par l’équipe pédagogique pour m’aider.